Sunbeam Lotus
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L'original
Présentation
Sunbeam groupe2
Pour la saison 1980, Talbot Sunbeam décide de s’octroyer les services de deux pilotes de pointe et complémentaires, dont l’un au moins devait être français pour caresser les susceptibilités Sochaliennes dans le sens du poil. O’Dell jette son dévolu sur Guy Fréquelin, le « Grizzly », grand spécialiste de l’asphalte et des propulsions, et qui plus est, un pilote d’expérience assez éclectique. Guy Fréquelin est navigué par une personne au destin fameux : un certain Jean Todt. Sur la seconde voiture d’usine, l’équipe s’octroie les services d’un jeune « finlandais volant » en la personne d’Henri Toivonen, le fils de Pauli, ancien vainqueur du Monte Carlo. Henri était nettement plus à l’aise sur les parcours de glisse et de terre. Une troisième voiture est engagée semi-officiellement dans les manches Européennes, pilotée par Russel Brookes. Cette écurie privée dispose de son sponsorship propre mais d’un soutien technique de l’usine qui assure la préparation et l’entretien de la voiture. Même si la saison se conclut par une modeste 6ème place au championnat mondial, la dernière épreuve de la saison est de très bonne augure pour l’année suivante. En effet, à 24 ans, Toivonen devient le plus jeune vainqueur d’une manche du championnat du monde, et Talbot met fin à plusieurs années de règne sans partage de Ford sur le RAC.
En 1981, la Lotus Sunbeam a remporté le championnat du monde des rallyes constructeur pour Talbot. Ce sera l’unique couronne mondiale pour la voiture et la dernière pour une deux roues motrices.
Guy Fréquelin et Jean Todt se hissent sur la seconde marche du podium mondial cette même année.
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Carastéristique
Motorisation
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Historique
Talbot
France, Angleterre
En 1903, Adolphe Clément (Clément-Bayard) et Charles Chetwynd-Talbot (président du British automobile commercial syndicate et 20e, comte de Shrewsbury and Talbot) fondent Clément-Talbot pour assembler en Angleterre les automobiles Clément-Bayard françaises.
En 1922, les automobiles Talbot-Darracq deviennent des «Talbot». Celles-ci sont une 15 ch (quatre-cylindres) et une 24 ch (V8 et freinage sur les quatre roues), des voitures haut de gamme succédant aux Darracq sans soupapes. Depuis le Salon de Paris 1921, une populaire 10 ch à soupapes en tête s'ajoute équipée d'une boîte de vitesses à quatre rapports en 1926.
Début 1934, l'ingénieur italien très anglicisé Anthony Lago reprend à son compte la firme alors en difficulté avec la volonté de la moderniser. Ainsi, sortirent des voitures sportives alliant le style britannique et l'innovation française sous la marque Talbot-Lago.
À partir de 1936, le modèle d'exception est la T150 C dans ses variantes Lago Spécial et Lago SS (Super Sport). Celles-ci recevront des carrosseries hors série comme la célèbre berlinette «Goutte d'eau» de Figoni & Falaschi.
En 1950, Vincent Auriol, président de la République, commande une décapotable Lago Record à quatre portes pour servir de voiture officielle.
À l'automne 1957, Talbot-Lago, qui connaît de plus en plus de difficultés, renonce à la production de ses moteurs. Il achète à BMW un V8 de 138 ch SAE pour son coupé appelé désormais « Lago America » qui bénéficie d'une conduite à gauche. Mais le marché reste trop étroit et fin décembre 1958, Simca rachète la marque Talbot alors au bord du gouffre. Les tout derniers coupé América recevront le vieux moteur V8 à soupapes latérales de 95 ch SAE de la Simca Vedette. En 1960, la marque est mise en sommeil.
Au cours des années 1960, Simca est peu à peu absorbée par le constructeur américain Chrysler pour finalement faire partie intégrante en 1970 du groupe Chrysler Europe qui comprend plusieurs marques européennes dont certaines en Grande-Bretagne (Hillman, Humber, Sunbeam).
En août 1978, Chrysler, dans la tourmente, vend ses opérations européennes à PSA Peugeot-Citroën, notamment les usines de Poissy (France), Linwood, Ryton (Grande-Bretagne) et Madrid Villaverde (Espagne). Pour unifier les différentes marques européennes qui appartenaient alors à Chrysler Europe, dont Simca en France, le groupe Peugeot chercha dans l'éventail des marques figurant dans le portefeuille racheté, un nom qui serait connu à la fois en France et en Grande-Bretagne pour remplacer celui de Chrysler.
Ainsi, il exhuma le nom de « Talbot » dès juillet 1979 (accolé pendant un an à Simca en France) comme nouveau dénominateur commun de toutes les anciennes filiales de Chrysler.
Fondateurs
Antonio Lago
Italie
: :Antonio Lago, connu comme Anthony Lago est un ingénieur et chef d'entreprise italien.
Diplômé de l'École polytechnique de Milan, Antonio Lago s'engage en 1915 dans l'armée italienne pour combattre lors de la Première Guerre mondiale.
Au début des années 1920, il s'installe à Londres, pour y représenter la marque Isotta-Fraschini. Il devient plus tard le directeur de la firme Wilson fabriquant les boîtes de vitesses pré-sélectives.
Début 1934, il rachète la branche française des automobiles Talbot.
Il meurt à Paris en décembre 1960.
Gustave Adolphe Clément-Bayard
France
: :Gustave Adolphe Clément-Bayard est un industriel français et constructeur automobile de 1903 à 1922.
D'origine modeste, mais travailleur, perspicace et innovateur, il profite de l'émergence de l'industrie du cycle puis de l'automobile pour devenir l'un des plus grands industriels français du début du XXe siècle. Et ceci par ses talents d'entrepreneur, ses qualités de gestionnaire et ses paris industriels.
Charles Henry John Chetwynd-Talbot
Grande Bretagne
: :Major Charles Henry John Chetwynd-Talbot, 20e comte de Shrewsbury, 20e comte de Waterford, 5e Earl Talbot KCVO (13 Novembre 1860-7 mai 1921), décorées vicomte Ingestre 1868-1877, était un pair britannique.
La compétition
Description
Rallye Monte Carlo 1981
: : :Classement général
: : : : :Equipage
Pilote

Guy Fréquelin
: : Co-pilote

Jean Todt
: : : Résultat
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