1500 Break
La miniature









Informations
Collection
L'original
Présentation
1501 break
En 1964, la 1500 vient épauler la 1300 avec un 4 cylindres de 1 475 cc et 69 chevaux. Plus cossue que sa soeur 1300, elle est aussi un peu plus moderne, avec des freins à disques à l’avant (la 1300 les recevra en 1965 seulement) ! Elle peut aussi, influence américaine oblige, recevoir en option une boîte automatique.
À la fin de cette même année, une version break complète la gamme 1300/1500.
Pour ne pas souffrir de luttes intestines, on décide de faire grandir les deux berlines (mais pas le break, étrangement) en les rallongeant de près de 20 cm, leur donnant un air plus statutaire. Elles prennent alors les noms de 1301 et 1501, et reçoivent un restylage histoire de les garder dans le coup. Lancés fin 1966, ces deux modèles continuent leur brillante carrière. En 1969, la gamme récupère du muscle avec la 1501 Spécial dont le moteur est porté à 81 chevaux, et qui récupère un levier de vitesse au plancher. Quelques mois plus tard sort la 1301 Spécial de 70 chevaux. La paire a encore fière allure.
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Carastéristique
Motorisation
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Historique
Simca
France
Création de S.I.M.C.A.
Alors, que selon un rythme accéléré, on cassait la plupart des installations de cette usine, H.T. Pigozzi étudiait avec des juristes français, en liaison avec Fiat, la création d’une société de structure française. Celle-ci fut constituée le 2 novembre 1934, sous l’appellation :
Société Industrielle de Mécanique et de Carrosserie Automobile (S.I.M.C.A.).
Le siège social installé provisoirement au 66 rue Caumartin fut transféré trois semaines plus tard, 153 rue Danton à Levallois-Perret. L’effort d’industrialisation mené à un rythme record dans l’usine rachetée à Nanterre, permit de démarrer, sous licence, la production des 6cv FIAT dès le mois de juillet 1935. Peu de modifications avaient été apportées à ces berlines déjà connues en Italie sous le nom de Balilla.
Les modèles 11cv furent également fabriqués dans cette nouvelle usine.
Les voitures construites arborent sur la calandre un nouveau logo SIMCA licence FIAT, les enjoliveurs de roues portent un motif identique.
En 1936, la jeune firme française commença la production de la Simca Cinq, qui était en fait, la petite Fiat Topolino 3 cv, à carrosserie aérodynamique . Malgré les retards provoqués par les grèves du printemps 1936 le lancement de la Simca Cinq interviendra avant celui de la Topolino.
Ce modèle connut un grand succès, et sa production se poursuivit jusqu’en 1949.
Pour les voitures construites en 1936-37 et au premier trimestre 1938, le logo évolue, le nom Simca prend de l’importance.
1937, au salon de Paris d’octobre présentation de la Simca 8, soeur française de la « Nuova Balilla FIAT » 6cv, à carrosserie aérodynamique. Ce modèle allait poursuivre sa carrière jusqu’en 1951.
1938, au printemps l’hirondelle vient se nicher sur le nouvel écusson SIMCA et le slogan « un appétit d’oiseau » devient populaire pour la marque.
En 1958, le constructeur américain Chrysler devient actionnaire à 25 % de Simca en rachetant les 15 % du capital appartenant encore à la Ford Motor Company et en prenant 10 % supplémentaires. Simca fabrique alors 200 000 voitures par an et, toujours en manque de place rachète le constructeur Talbot pour son usine de Suresnes. En 1961, les dollars américains permettent à Pigozzi de lancer un nouveau projet - étudié chez Fiat - la Simca 1000. Les solutions techniques, dérivées de la Fiat 850, sont similaires à celles de la Renault R8 avec un petit 4 cylindres placé en porte-à-faux arrière dans une carrosserie cubique à trois volumes. Les modèles de présérie de la 1000 sortent des chaînes de Poissy en juillet 1961 et elle est présentée au salon de l'auto de Paris en automne. La Simca 1000 rencontre un long succès qui durera jusqu'en 1978, tandis que la gamme Vedette est arrêtée.
En 1963, Georges Héreil, ex-patron de Sud-Aviation (le constructeur des avions Caravelle) devient le nouveau P-DG de Simca et doit batailler ferme face à sa direction américaine pour défendre le projet de la nouvelle Simca 1100 (projet ébauché par Pigozzi à partir d'une étude Fiat qui sera commercialisée par sa filiale Autobianchi sous le nom de Primula). Les dirigeants ne veulent en effet pas engager d'argent pour étudier un nouveau véhicule alors que certains modèles de la gamme Chrysler pourraient être mis sur le marché français. Finalement Héreil obtient gain de cause et la Simca 1100 (hayon arrière et traction avant à moteur transversal) est lancée en 1967 : nouveau succès avec plus de 2 millions d'exemplaires vendus jusqu'en 1981.
En juillet 1970, la société Simca est renommée société Chrysler France, à la suite du rachat total du solde des actions encore détenues par Fiat par le constructeur américain. La marque Simca est cependant conservée sur les modèles jusqu'en 1980. Durant les années qui vont suivre, Chrysler Europe va négliger d'investir dans l'évolution de ses mécaniques et va rapidement se retrouver à bout de souffle.
En août 1978, Chrysler est contraint, pour survivre, de se replier aux États-Unis et donc de revendre l'ensemble de ses filiales européennes : Chrysler France (ex-Simca), Chrysler United Kingdom (ex-Rootes) et Chrysler España (ex-Barreiros). Elles sont reprises par Peugeot SA sous l'œil bienveillant - et avec l'aide - du gouvernement français. Pour la première fois de son histoire, Simca devient enfin 100 % française.
Mais, coup de théâtre : Peugeot SA décide de faire disparaître la marque Simca un an plus tard, en juillet 1979 (pour les modèles 1980), et de la remplacer par Talbot. Ce changement de nom de marque sera un très grand échec et la marque Talbot disparaîtra seulement six ans plus tard. Aujourd'hui l'usine de Poissy - ex-Ford SAF, ex-Simca, ex-Chrysler France, ex-Talbot - dont Enrico Teodoro Pigozzi était si fier, est toujours en pleine activité : elle produit des Peugeot, des Citroën et les nouvelles DS.
Fondateur
Enrico Teodoro Pigozzi
France
: :Il est directeur général de la Safaf (Société anonyme française des automobiles Fiat) de 1928 au 30 juin 1935, directeur général de la marque Simca (Société industrielle de mécanique et de carrosserie automobile) du 1er juillet 1935 à 1954, puis président-directeur général de 1954 à 1963 (année de la vente de Simca à Chrysler). Simca sera achetée à nouveau par le groupe PSA Peugeot Citroën en 1978, qui fera disparaître la marque.
Il est le père de Jean (Johnny) Pigozzi, photographe et collectionneur d'œuvres d'art et de Caroline Pigozzi, journaliste et écrivain.